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26 févr. 2019
Le corps possède une horloge interne qui contrôle l’alternance du sommeil et de l’éveil au cours d’une journée de 24 h. Ce processus est influencé par divers signaux, comme ceux de la lumière et de l’obscurité.
Le sommeil de nuit comporte 2 phases :
Ces 2 phases combinées constituent un cycle de sommeil qui dure environ 90 minutes et qui se répète 6 à 8 fois par nuit chez l’enfant.
Le nombre d’heures de sommeil varie d’un enfant à l’autre. Généralement, à l’âge de 2 ou 3 ans, l’enfant a besoin de 12 à 14 heures par nuit et d’une sieste pendant la journée. Vers 6 ans, le temps de sommeil se réduit, passe à 10 heures par nuit et la sieste disparaît. De ce fait, l’enfant est plus fatigué le soir, le sommeil devient très profond au cours de la première partie de la nuit. Durant les phases de sommeil profond, il est plus difficile pour l’enfant de se réveiller en forme. La durée de sommeil diminue progressivement pour atteindre 9 heures par nuit à l’âge de 12 ans.
Le sommeil aide au développement de l’enfant et à ses apprentissages. C’est pendant qu’il dort que l’enfant cimente tout ce qu’il a appris dans sa journée. Dormir suffisamment permet à votre enfant de :
Pour savoir si votre enfant dort suffisamment et bien, soyez attentif :
Si vous pouvez répondre oui à deux de ces questions alors le sommeil de votre enfant est perturbé.
Nos conseils pour un bon sommeil
Pour qu’il dorme suffisamment, mettez votre enfant au lit tôt et à une heure régulière. Il est recommandé de garder les heures de coucher et de lever constantes et de ne pas trop s’en écarter. Un rythme irrégulier perturbe les phases du sommeil : l’enfant dort moins bien et sera fatigué la journée.
Ce besoin de régularité ne concerne pas seulement le moment du coucher. Pour que l’enfant dorme bien, il est préférable que l’ensemble de sa journée se déroule selon un rythme régulier : repas, école, jeux, bain, télévision, etc. Attention aux week-ends et aux périodes de vacances, les plus jeunes ne savent pas « se décaler » et dormir plus longuement le matin. Les couchers tardifs risquent fort de venir gâcher les congés.
Une journée bien remplie apporte la fatigue nécessaire à un sommeil de qualité. Limitez cependant les activités trop stimulantes en soirée (sport ou jeux excitants, par exemple) qui ont tendance à nuire à l’endormissement. L’ordinateur, les tablettes, téléphones et la télévision sont également à proscrire. Non seulement les écrans stimulent trop le cerveau avant de dormir, mais leur luminosité favorise l’éveil. Préférez les activités plus calmes comme dessiner, lire ou écouter une histoire avant d’aller au lit.
Votre enfant ne doit pas se coucher s’il a faim ou s’il vient de manger un repas lourd. Prévoyez un certain temps (idéalement, 2 heures) entre le diner et le coucher, car la digestion peut nuire au sommeil.
Pour qu’un enfant dorme bien, maintenez un certain calme dans la maison. Demandez à toute la famille de respecter le sommeil des autres. La chambre ne doit pas être surchauffée, ni trop éclairée, même si une veilleuse destinée à le rassurer n’est pas gênante pour son sommeil.
Créer une petite routine est essentielle pour un endormissement rapide et sans difficulté. Cela rassure l’enfant. Instaurer vos propres rituels (lisez-lui une histoire, chantez une berceuse, faites-lui un câlin, discutez avec lui de sa journée … etc). L’important est que la routine du coucher se fasse de façon positive et dans la détente. Ne soyez pas trop pressée, mais gardez tout de même le contrôle du temps. Les enfants ont tendance à vouloir retarder le moment de votre départ de la chambre. Il est donc souhaitable de ne pas dépasser les 20 à 30 minutes prévues.
Si vous ne pouvez pas être présente au moment du coucher, préparez votre enfant à cette petite entorse au rituel et ce, dès le matin. Rassurez-le en lui précisant que vous viendrez lui dire bonne nuit dans son sommeil.
Il n’est pas rare qu’un enfant refuse de s’endormir seul. Essayez de ne pas céder car cette habitude est difficile à supprimer par la suite. Par ailleurs, s’il se réveille durant la nuit, il aura moins de difficulté à se rendormir sans aide s’il a appris qu’il est capable de le faire par lui-même. Lorsque l’enfant se rendort seul, ses éveils nocturnes durent beaucoup moins longtemps, il peut ainsi jouir d’un sommeil plus long et réparateur.
Soyez attentif et prenez le temps de l’écouter et de parler avec lui de ce qui le tracasse. Dormir avec un jouet, son toutou préféré ou une veilleuse allumée pourrait aussi le réconforter.
Si les problèmes de sommeil persistent ou deviennent trop importants, il vaut mieux consulter un médecin. Il est important de les régler, car plus ils persistent, plus il est difficile de les corriger. Un manque de sommeil qui perdure peut affecter plusieurs sphères du développement de l’enfant.
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